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Pouvez-vous vous présenter ?
Je me nomme Michel Grevillot. Je suis donc à l’origine de la fondation de la licence professionnelle. Je suis à l’IUT depuis maintenant plus de 32ans. Je suis arrivé en 1986. Dans un premier temps, j’ai été affecté au génie électrique avant d’ouvrir en 2001, le département MMI – Métiers du Multimédia et de l’Internet, qui à l’époque s’appelait SRC – Services et Réseaux de Communication.
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Depuis quand faites-vous partie de l’équipe pédagogique ?
Je fais partie de l’équipe pédagogique de la licence Référencement et Rédacteur Web depuis 2007. A la base, c’était un groupe de travail de professionnels étant presque tous membre de RHENATIC. Nous avons mis 8 mois de reflexion et de définition d’un programme pédagogique, unique en France à l’époque, pour créer cette licence. Le ministère de l’éducation nationale a ensuite validé le projet et la première promo a démarré en septembre 2008. Cette année, j’ai laissé les rênes de la licence à Malik Ferhati.
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Pourquoi avez-vous choisi d’enseigner cette (ces) matière(s) ?
Je suis resté sur les matières transversales que sont la bureautique, que j’enseigne depuis le début, et maintenant le traitement d’images. Ce sont des matières que j’enseigne également au département MMI, et donc c’est assez naturel de reporter ces enseignements dans cette licence.
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Quel regard portez-vous sur la Licence e-MAT ?
Personnellement, j’en suis très fier ! C’est une licence professionnelle qui fonctionne, qui est connu au niveau même international. Nous avons beaucoup d’étudiants qui n’ont pas hésité à traverser les frontières pour se former et travailler. Ces anciens nous demandent parfois des stagiaires. Le fait qu’il y ait une bonne integration de cette licence dans le monde du travail fait preuve d’une formation qui a un réel intérêt.
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Quels sont les points positifs de cette Licence orientée SEO ?
Le premier positif, c’est qu’elle répond à un besoin. C’est l’essence même des licences professionnelles, de répondre à des besoins locaux, nationaux ou même internationaux. Le deuxième point positif, c’est que la licence e-MAT est encadrée par des professionnels puisque c’est un metier qui évolue beaucoup. Il faut être constamment sur le qui-vive notamment par l’évolution de Google mais aussi des technologies pour le tracking entre autre. Donc cela nécessite des enseignants qui se doivent d’être à la page et qui manipulent ces outils quotidiennement.
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Quels sont les points à améliorer ?
Probablement, c’est l’interdisciplinarité qui serait à revoir, c’est à dire l’impact d’une matière sur une autre matière. Revoir aussi peut-être l’aspect pédagogique de certains intervenants qui sont pas des professionnels de la pédagogie, et qu’il faut amener à ce qu’ils comprennent ou comment aborder les attentes des étudiants. Ces dernières sont parfois différentes puisqu’on peut avoir des gens qui ont déjà pratiqué le référencement, et à l’opposé d’autres qui n’ont jamais touché à cela. Le nouveau nom de la licence est aussi un point négatif. Etant sur le nom Référenceur et Rédacteur Web, c’était parfaitement adapté. Maintenant, nous avons dû nous repositionner au niveau national. Le nommage des licences a été réduit drastiquement, et du coup nous sommes rentré dans un champ qui s’appelle « e-Marketing » et donc avec nos partenaires, nous avons trouvé que ajouter « Acquisition de Trafic naturel et payant » correspondait bien à la formation.
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Le mot de la fin ?
Je pense que cette licence a de belles années devant elle. La formation e-MAT a tout à gagner. Il faut regarder ce qu’il se passe et rester à la pointe de ce qu’il se fait dans le Monde. Je crois aussi fermement qu’on aura toujours besoin de gens qui font de bons contenus, améliorent l’efficacité des sites et la visibilité évidemment, parce que cela va être un enjeu majeur dans le futur. Le commerce en ligne prend de plus en plus d’ampleur. De belles années qui se profilent donc, et j’espère qu’on contribuera à tout cela.