Antoine Romain : professeur de référencement de la Licence eMat

  1. Pouvez-vous vous présenter et votre rôle au sein de la Licence e-MAT ?

    Je m’appelle Antoine Romain. J’ai commencé par un DUT SRC, création de site web. J’ai ensuite intégré la licence référencement et rédaction web. Ensuite, j’ai effectué mon alternance chez Première Position, avec David Degrelle. C’était le référenceur que je préférais à l’époque et c’est lui qui m’a donné envie de faire du référencement. Après l’alternance, j’ai été embauché puis j’avais pour projet d’aller à l’étranger mais je n’ai pas eu mon PVT (ndlr : permis vacances travail), du coup je suis resté en France. J’ai trouvé un poste de responsable SEO, à Belfort chez Reflet Communication, où j’ai géré le pôle référencement et visibilité au sens large du terme (SEO, SEA, SMO). On a commencé à trois personnes dans le bureau, deux références et moi, et ensuite quand je suis parti cinq ans plus tard, nous étions une dizaine dans le pôle référencement. Et aujourd’hui, je suis professeur dans la licence e-MAT et consultant SEO à mon compte.

  2. Depuis quand faites-vous partie de l’équipe pédagogique ?

    Depuis septembre 2017, c’est ma deuxième année.

  3. Pourquoi avez-vous choisi d’enseigner cette (ces) matière(s) ?

    C’est avant tout une passion. J’ai choisi mon métier parce que ça me plaisait vraiment, tout ce qui touche de près ou de loin au domaine du web. Maintenant c’est de boucler la boucle et enseigner ce qu’on m’a donné à l’époque, du point de vue apprentissage.

  4. Quel regard portez-vous sur la Licence e-MAT ?

    Du point de vue du changement de nom de la licence, d’un point de vue marketing c’est compliqué. C’est dur parce qu’on perd un peu cette visibilité sur par exemple « licence RRW – Référenceur Rédacteur Web » et maintenant, c’est « e-Marketing Acquisition de Trafic naturel et payant« . Ça parle moins que l’ancien nom malheureusement, aux yeux de recruteurs par exemple. Par contre, c’est au niveau national. Nous n’avons pas vraiment le choix faire autrement.

  5. Quels sont les points positifs de cette Licence orientée SEO ?

    La diversité de la licence est quelque chose de très important. Les élèves sont des personnes très motivées, qui viennent de tous horizons. Nous recrutons chaque année des profils différents. Il n’y a pas que des profils techniques, il y a des profils plus littéraires et des personnes en reconversion professionnelle. C’est une très bonne chose.
    Il me semble qu’il y a 70%  des intervenants qui sont professionnels, c’est à dire que leur métier est la matière qu’ils enseignent à l’IUT. C’est un des plus gros point fort. L’enseignement est dispensé par des personnes qualifiées. Ils ont cette vision de l’entreprise et peuvent témoigner directement aux étudiants leurs expériences.

  6. Quels sont les points à améliorer ?

    Je dirais le budget de l’IUT, c’est quelque chose qui est quand même limité. Mais je trouve que pour les moyens que nous avons, on a la chance d’avoir des partenariats avec Yooda Insight, et des intervenants comme Olivier Andrieu, David Eichholtzer, Florian Karmen ou encore Kevin Jourdan. C’est une force, cela vient de la notoriété de la licence et à son réseau.
    Il y a aussi le temps et l’organisation. L’année est très condensée. Pour donner les bonnes bases à des futurs référenceurs, c’est jouable mais vraiment dur. Il faut que les étudiants soient très réactifs et qu’ils fournissent un gros travail à la maison, pour qu’on puisse avancer et leur donner tout ce qu’ils doivent savoir, les bonnes bases pour qu’après ils soient capables de devenir de bons référenceurs.

  7. Prouvez-vous nous présenter votre entreprise ?

    En activité pro, je suis consultant SEO freelance où je travaille pour des clients qui ont des pertes de trafic. Il faut trouver la source de ces manques. Il y a aussi un gros travail de fait sur les mots-clés, une recherche de la pertinence et sur lesquels il est interessant de se positionner. Je regarde avec le client tous les leviers d’acquisition de trafic pour leur site web.
    Après, il y a les projets personnels. C’est plus une sorte de petit laboratoire où je teste des choses comme de l’affiliation ou du drop-shipping. C’est des petits projets que j’ai, mais ce n’est pas ça qui me fait vivre.

  8. Le mot de la fin ?

    Soyez curieux ! Si vous voulez devenir référenceur, ce n’est pas une vilaine maladie comme on a pu nous l’inculquer dans le passé. Au contraire, c’est une chance de toujours aller creuser et avoir envie d’apprendre.