Ce jeudi 26 Septembre, l’Erepday 2019 nous a proposé pas moins de 13 conférences autour de l’e-réputation, du branding, et de la relation client online. Cette 8e édition s’est déroulée sur le thème de Matrix: “comment s’y retrouver dans la matrice du web” ? Branchez-vous sur mon top 3 des conférences de cette journée !

Bruno Fridlansky – ou comment faire un carton sur Linkedin

Selon Bruno Fridlansky, consultant en influence professionnelle chez Social Dynamite et auteur de « Maîtriser LinkedIn« , un profil Linkedin est une véritable carte d’identité numérique. Mais pour lui, la vie privée n’a rien à faire sur un réseau professionnel: il faut avoir un/des objectifs pour notre présence sur la plateforme, car c’est ce qui va déterminer notre ligne éditoriale. On agira ensuite en fonction de ces objectifs (en commentant des contenus pertinents, se connectant avec des personnes reconnues dans le milieu, etc…).

Une phrase m’a particulièrement marqué : “Chacun est responsable de ce qu’il voit” (comprendre dans son fil d’actualité). Trop souvent on entend des utilisateurs se plaindre des contenus “inutiles” qui leur sont présentés; alors qu’il n’ont même pas fait le tri le plus élémentaire dans leurs abonnement et contacts ! Ceci peut s’appliquer à la majorité des réseaux sociaux.

J’ai également apprécié  l’astuce pour poster un lien sans que l’algorithme Linkedin ne pénalise la publication: poster le lien en commentaire (sans oublier de le tracker au préalable).

Mais n’oublions pas que rien ne vaut une vraie poignée de main: le digital doit déboucher sur un contact humain !

Geneviève Petit – Décryptage de l’évolution du digital

Geneviève Petit est fondatrice et directrice de la publication chez Petit Web. Pour elle, les plateformes majeures (et surtout Facebook) ont des comptes à rendre sur les ciblages comportementaux, qui permettent d’influencer facilement les utilisateurs donc le résultat de certaines élections. Le Brexit au Royaume-Uni est un exemple d’actualité : la diffusion massive de fausses informations sur Facebook aurait largement influencé le scrutin.

Je suis assez d’accord sur le fait qu’interdire le ciblage comportemental pourrait être une solution à ce type de problème, mais cela en créerait d’autres. Le législateur a un gros travail à effectuer dans le domaine de l’exploitation des données utilisateur (et a déjà commencé avec le RGPD) mais la lutte est complètement déséquilibrée en raison de la différence de moyens, et du manque de réactivité des institutions.

Geneviève Petit nous a également parlé de l’Importance de notre message et du choix de la plateforme où il sera diffusé. En effet, mieux vaut être actif sur un nombre limité de plateformes afin d’éviter une dilution de nos efforts et de notre message.

Nicolas Vanderbiest – Social listening, influence, et “bullshit” 

“Et si on faisait évoluer nos pratiques pour tuer le bullshit?” C’était le titre de cette présentation, et un de ses principaux messages. Directeur des opérations chez l’agence Saper Vedere, Nicolas Vanderbiest était présent sur scène tout au long de la journée afin de poser des questions “garanties anti-bullshit”. Il a naturellement terminé par une intervention très vivante et sans langue de bois.

A l’ère des “Influenceurs”, et face à l’apparente stagnation des méthodes du Social Listening, Nicolas Vanderbiest nous propose des pistes pour évoluer et tenter de tirer nos clients/collaborateurs vers le haut. Ne pas s’abaisser au “putaclic” pour garder son statut d’expert est un bon début. Il nous met également en garde contre les indicateurs qui nous sont présentés au quotidien: comment ont-ils été calculés ? Quelle est leur réelle signification ? Des KPI déconnectés de la réalité (likes, retweets, impressions) ne reflètent pas forcément la performance.

La maturité croissante des clients impose une remise en question des pratiques: l’aspect qualitatif est plus important que jamais. Conquérir et driver des audiences ne s’improvise pas, et la mise en place d’une stratégie en adéquation avec nos objectifs est essentielle.

En conclusion

Ce fut une journée dense et riche en enseignements, je regrette cependant que le temps imparti par intervention (environ 30 min) m’a parfois laissé sur ma faim. Néanmoins, les différents intervenants nous ont incité à nous renseigner plus en profondeur sur les thématiques abordées, et c’est avec plaisir que j’irai lire leur travail.

J’ai aimé :

• L’expertise, l’énergie et l’enthousiasme des intervenants
• La variété des sujets abordés, tout en restant dans le thème global
• Des conférences parfois techniques, mais accessibles
• Un vrai plus pour mon année de licence SEO
• …La convivialité et le buffet (pardon, mais c’est trop bon) !

Pour aller plus loin, je vous invite à consulter la liste des intervenants et leurs présentations directement sur le site de l’Erepday.

A l’année prochaine ! 🙂