Après l’interview de Sylvain Fouillaud, nous vous proposons une nouvelle interview en référencement ; celle de Germain Butrot, référenceur web actuellement en stage. Le stage est l’un des aspects de la formation en initiale, une voie qui ne vous avez pas encore été présentée au travers des précédents entretiens. Cette interview est donc l’occcasion de vous présenter un nouveau profil d’étudiants au sein de la licence Référenceur & Rédacteur Web : les initiaux.

Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?

Je suis Germain Butrot, 21 ans. Je suis vendéen d’origine mais j’habite actuellement à Nantes où je suis en stage à inextcom, une jeune agence web nantaise. Après un Bac STG option comptabilité, j’ai suivi un BTS Management des Unités Commerciales en initial avec un stage réalisé sur les deux années au CIC, dans le secteur bancaire. J’ai ensuite voulu continuer dans le monde des services, mais plutôt au niveau marketing, je suis donc parti à La Rochelle pour faire une Licence Marketing des Services et Technologie de l’Information et de la Communication (MASERTIC). Et c’est à travers cette licence que j’ai découvert le référencement avec un petit module de 4h de cours. Je me suis intéressé au sujet, j’ai commencé à faire beaucoup de veille sur le référencement et j’ai effectué un stage dans le webmarketing chez l’annonceur.

Pourquoi avoir choisi cette licence ?

Le référencement est un domaine en pleine croissance, c’est un nouveau métier du web où il y a beaucoup d’opportunités. La licence RRW est la seule à traiter uniquement de ce domaine en France mise à part une autre licence à Lyon. Cette licence jouit aussi d’une belle réputation à travers la France désormais.  Je savais que durant 5 mois on allait tout voir et pratiquer dans le référencement et qu’on serait vraiment compétent à sa sortie ; chose que je n’ai pas ressenti en sortant de ma licence précédente.

Tu suis la formation en initiale, quelle différence y a-t-il avec l’alternance ? Regrettes-tu ton choix ?

À la base je souhaitais faire cette licence en alternance, mais je cherchais une entreprise sur Nantes, car pour moi l’alternance est la garantie d’une pré-embauche. Malheureusement, pour des questions de coûts d’avion je n’ai pas pu faire l’alternance. Du coup, j’ai choisi de faire la licence en initial. Je ne regrette pas ce choix : suivre la formation en initiale a beaucoup d’avantages. Tout d’abord, les cours sont concentrés en 5 mois, après suit le stage sur une période de 4 mois.  Le véritable point fort de la licence c’est les projets tuteurés qui nous apprennent beaucoup dans la relation avec le commanditaire. Ce sont des missions concrètes que l’on réalise en parallèle avec ce que l’on apprend en cours. Le rythme est soutenu mais il nous laisse aussi pas mal de temps personnel pour travailler les différents projets à réaliser. Travailler en groupe pour les projets nous donne également un aperçu du travail qui nous attend en agence web.

Tu es actuellement en stage, peux-tu nous décrire en quelques mots tes missions au quotidien ?

Tout d’abord il faut savoir qu’en agence, on travaille sur différents CMS : WordPress, Joomla, Magento et Prestashop. Au cours du stage, j’effectue différentes missions : le netlinking avec l’inscription des sites dans des annuaires et communiqués de presse, les modifications sur le site des balises title, meta description, h1, h2, etc. J’ai aussi commencé la mise en place de campagne Adwords.

Sinon, j’ai la chance d’avoir un tuteur de stage qui est spécialiste de Google Analytics (il a écrit un livre sur Google Analytics récemment), donc j’apprends beaucoup sur la configuration optimale d’un compte et son utilisation, rapide et efficace, au quotidien.

Tu as créé ton propre site, c’était dans le but de pouvoir t’entraîner au référencement ?

Oui tout à fait. On nous le dit souvent que ce soit en conférence, en cours ou durant les apéros référencement, il y a deux types de référenceur : ceux qui pratiquent et ceux qui lisent. J’ai donc créé un site sur l’actu foot, ça me permet de parler et d’écrire sur ma passion et, en même temps, de faire des tests sur tout ce que je vois et entends.

On apprend plus vite en pratiquant tout seul, sur l’installation et la configuration de WordPress par exemple. J’essaye aussi de bien me positionner sur des requêtes même si c’est un secteur très concurrentiel en essayant des techniques un peu plus black hat, chose qu’on ne peut pas trop pratiquer en agence ou qu’on n’a pas vu en cours. 😉

Peux-tu nous dire en quelques mots quels sont les enjeux du référencement dans la mise en ligne d’un site ?

On effectue souvent des audits de référencement sur des sites déjà existants mais le référencement doit être à la base d’un projet de création de site internet. Il faut intervenir sur l’arborescence d’un site internet, et créer des règles automatiques pour les titres de page. La structure de page est aussi très importante. La bonne configuration du CMS avant le lancement du site est primordiale. Ce sont des bonnes pratiques qui peuvent faire la différence sur des secteurs peu concurrentiels.

Après ce premier semestre passé, quelles sont tes impressions sur la licence ?

C’est une bonne licence qui nous apprend toutes les bases du référencement et de la rédaction web. Le principal avantage est l’intervention de professionnels qui ont une grande expérience dans le monde du référencement. Ils nous partagent avec passion leurs connaissances et on apprend beaucoup. C’est une licence qui est assez réputée et nous sommes des profils assez recherchés (et assez rares dans l’Ouest de la France notamment). C’est un excellent tremplin pour entrer dans le monde du travail en Juin.

Aurais-tu un conseil à donner à ceux qui souhaiteraient se lancer dans le référencement web ?

Le monde du référencement est en perpétuel mouvement. On a de la chance d’avoir des blogueurs influents dans le domaine qui nous donne différents points de vue : il faut passer du temps à les lire, c’est comme ça qu’on apprend le mieux. Il faut également s’ouvrir aux sources anglophones comme Seomoz qui ont toujours un temps d’avance sur nos découvertes en France. Et un dernier conseil : rejoignez la licence ! 😉